Date de création : 26.05.2007
Dernière mise à jour :
07.10.2025
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madame, monsieur, merci d'informer le marché que le groupe carrefour est concerné par cette action dès hier. b
Par Anonyme, le 19.02.2024
... plutôt le jeu de la barbichette !
Par George Orwell, le 26.08.2023
c'est ce qui nous attend dans 5 générations http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 04.03.2023
vu comme, c'est pa gagner !!!!! http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 04.03.2023
c'était il y a 4 ans qu'il fallait la faire la grève générale au lieu de percevoir les gj comme une concurrenc
Par Orwell, le 27.01.2023
Lecornu est-il là ? Est-il parti ? On ne saurait le dire, avec la mission dite de la dernière chance que le président lui a confiée après sa démission surprise.
Il faut l’avouer : la liste des ministres énoncée lundi soir pour constituer le nouveau gouvernement démissionnaire n’avait rien d’un bal des débutantes. Une collection de figures connues, à la popularité déclinante pour les uns, et nulle pour les autres — en dehors des deux fiers-à-bras de la Justice et de l’Intérieur, à qui l’on doit reconnaître une forme d’efficacité.
La nomination de Bruno Le Maire aux Armées semblait effectivement incongrue — et c’est peu dire — pour une personnalité qui a, qu’elle le veuille ou non, été au premier poste pendant la période où la dette française a explosé, et où les performances médiocres de l’économie ont enkysté le pays dans la crise actuelle. Que ce nom ait été le déclencheur de quelque chose d’insupportable chez les LR et Retailleau est fort possible, tant il symbolise à lui seul l’arrogance et l’échec du projet macroniste.
Mais la crise actuelle s’inscrit dans un processus que le Premier ministre démissionnaire a décrit : des négociations et des tentatives vaines pour construire une sorte d’accord a minima, afin de donner à la France un gouvernement — mais surtout un budget pour l’année 2026. En l’absence des deux, il faut s’attendre à une atonie économique renforcée, à un possible dérapage budgétaire supplémentaire, à une sanction des agences de notation, et peut-être — dans pas trop longtemps — à une véritable crise de la dette, si soudain la France ne parvient pas à placer les emprunts de l’État nécessaires au bon fonctionnement des organismes publics, au service des pensions et des aides sociales.
Et pourtant, la valse des déclarations qui se succèdent matin et soir dans les médias compose une musique étrange. On a le sentiment d’un bal de fantômes qui se meuvent dans un univers où rien de réel ne se produit. Les discours enflammés et les déclarations solennelles font valser dans tous les sens les slogans ronflants : le pouvoir d’achat, les immigrés, la lutte contre les inégalités, l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires, la taxation des riches, etc. Que de belles et bonnes choses — qui n’ont aucune chance de se concrétiser dans un contexte de crise absolue, où le gouvernement est à terre, la France sans budget, le pays menacé par la paralysie politique et économique.
On voit les uns et les autres parler de dissolution et de démission du président comme s’il s’agissait de banalités, de gestes sans conséquence, que l’on peut utiliser pour un oui ou pour un non, et sans impact sur le destin collectif des Français.
La dissolution va plonger le pays dans les divisions, dans la bataille pour réélire des députés alors que l’Assemblée précédente a à peine un an d’existence. Il se peut que la nouvelle Assemblée ressemble à la sortante comme deux gouttes d’eau. Sinon, la seule issue nouvelle sera une majorité d’extrême droite.
Quant à la présidentielle, les sondages le montrent : le seul candidat en place est celui du RN. Il devance les autres dans les sondages de manière écrasante.
Pourtant, tous les partis — le RN mais aussi tous les autres — jouent la politique du pire dans des discours enflammés, se refusant à la moindre concession, invoquant de grands principes dans une bataille de chiffonniers où l’on se demande quel est l’enjeu.
Pour le moment, personne — en dehors de l’extrême droite — ne peut avoir la certitude de faire un bon score, quelle que soit l’élection. Et même celle-ci n’est pas tout à fait sûre de faire aussi bien que ce que disent les sondages, comme le passé l’a prouvé.
Alors oui : c’est le bal des dupes.