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Si Copilot avait été préfet de l’Ariège

Publié le 12/12/2025 à 11:09 par vivelagauche Tags : animaux
Si Copilot avait été préfet de l’Ariège

En Ariège, la dermatose nodulaire contagieuse a déclenché une crise sans précédent. Les éleveurs refusent l’abattage systématique, jugé brutal et traumatisant. Les affrontements avec les forces de l’ordre révèlent une fracture sociale profonde. Si Copilot avait été préfet, une autre voie aurait été explorée. Plutôt que d’imposer l’abattage, une stratégie intégrée aurait été proposée. D’abord, une campagne insecticide massive pour réduire les vecteurs. Des équipes mobiles auraient désinsectisé les bâtiments et les pâtures. Les bovins auraient été protégés par pour-on, colliers imprégnés et moustiquaires. Les fosses à lisier et zones humides auraient été traitées pour limiter les insectes. Ensuite, une désinfection approfondie des habitats aurait été déployée. Les étables, sols et matériels agricoles auraient été nettoyés avec virucides puissants. Les véhicules et vêtements auraient été soumis à des protocoles stricts de biosécurité. Parallèlement, les animaux malades auraient été isolés dans des zones dédiées. Un suivi vétérinaire quotidien aurait permis de décider de leur maintien ou de leur élimination ciblée. Enfin, les bovins auraient été lavés régulièrement avec des solutions désinfectantes. Ce lavage aurait réduit la charge virale externe et exploité le délai avant pénétration du virus. L’hiver aurait offert un avantage saisonnier décisif : la population d’insectes étant déjà réduite, l’efficacité de la campagne insecticide aurait été renforcée. Face à cette alternative, l’abattage garde l’avantage de la radicalité et de la simplicité. Mais son coût social est immense : traumatisme des éleveurs, perte de patrimoine génétique, colère et fractures durables dans les campagnes. C’est précisément ce contraste qui rend l’expérimentation désirable : tester une stratégie intégrée avant de recourir à la solution la plus brutale. Ainsi, la stratégie aurait équilibré urgence sociale et prudence scientifique.

Conclusion L’abattage est la seule méthode dont l’efficacité est validée par l’expérience. Les mesures alternatives — insecticide, désinfection, isolement, lavage, renforcées par l’avantage saisonnier — constituent une hypothèse rationnelle mais non prouvée. Seule l’expérimentation peut trancher entre la brutalité coûteuse de l’abattage et la plausibilité d’une stratégie intégrée.